Escrever um sopro em papel de água viva : imagem e pintura em Clarice Lispector
Ano de defesa: | 2020 |
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Resumo: | Devant de les affirmations selon laquelles l'œuvre littéraire de Clarice Lispector produit une scission dans la littérature elle-même, perturbe ses catégories et définitions, s'offrant comme une œuvre nomade face aux structures qui lui donnent lieu, faisant proliférer ses sens, nous voudrions nous interroger, dans cette recherche, sur la place des images dans cette œuvre. Nous voudrions nous en tenir à le petit ensemble d'images peintes par l'écrivaine entre les années 1960 et 1970. Une peinture qui n'est pas passée inaperçue par la critique littéraire, mais qui n'est pas toujours prise dans sa différence matérielle radicale, visuel, dans la différence conceptuelle qu'il produit par rapport à sa littérature, s'offrant comme image, livrant l'œuvre littéraire déjà complexe de Clarice à la présence d'une œuvre visuelle. Notre question principale est: si ce démantèlement produit par le récit de l’écrivaine dans ses romans et nouvelles, en particulier dans Água Viva, expose une évasion des structures littéraires, comment pourrions-nous regarder sa peinture d'une autre manière mais comme partie intégrante de cette évasion, c'est-à-dire, encore un autre déroulement de ce démantèlement, dont l'élaboration a lieu dans la création visuelle? De ce point de vue, nous voudrions comprendre cet ensemble de peintures dans le cadre de son oeuvre, c’est à dire, penser ce processus de création visuelle détaché du plan de répresentation donné par sa littérature, sans subordonner la peinture au texte, à la littérature de l'écrivaine, sans supposer que la peinture s'offre comme illustration au texte. Il s’agit de regarder ces tableaux dans leurs caractéristiques plastiques, dans leur matérialité, à partir des éléments visuels que Clarice explore, des contextes historico-artistiques propres à la peinture. Et à partir du concept d'image proposé par le domaine de l'art, revenir à la lecture de ce que Clarice écrit sur sa peinture dans sa littérature. Pour explorer ces questions, nous lirons Clarice du point de vue de sa peinture – et non l'inverse – et du concept d'image offert par le domaine complexe des arts visuels, livré à une position critique, théorique et historique qui passe par des montages visuels, qui enquête sur la présence d'une logique de la sensation dans la peinture, qui se penche sur l’informe qu'elle met en scène. Penser sur la matérialité de ces tableaux implique un plongeon dans des enjeux qui concernent les spécificités d'un langage visuel que nous chercherons à analyser. La recherche artistique n'est en rien étrangère à la littérature et aux constructions littéraires, elle est plutôt radicalement recherchée, parfois scannée, toujours remontée par le passage complexe du mot à l'image, et c'est dans cette perspective que nous verrons et lirons Clarice Lispector, devant des contextes historiques, critiques et théoriques de l'art. Cependant, cela ne se fera pas sans prêter attention au fait que ces termes, ensemble, peuvent sembler prétentieux et aussi excessifs que le terme littérature, face à une Clarice étrangere à l'académisme et qui réfute avec insistance les définitions. En utilisant ces termes, nous sommes face à un territoire qui, comme nous le souhaitons, sera successivement déterritorialisé par son objet. Parce que si la littérature de Clarice exige un effort critique qui dépasse les catégories littéraires, sa peinture appelle la même position. |
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Hack, LilianSilveira, Paulo Antonio de Menezes Pereira daRequião, Renata AzevedoMichael, Androula2020-10-22T04:06:54Z2020http://hdl.handle.net/10183/214321001118963Devant de les affirmations selon laquelles l'œuvre littéraire de Clarice Lispector produit une scission dans la littérature elle-même, perturbe ses catégories et définitions, s'offrant comme une œuvre nomade face aux structures qui lui donnent lieu, faisant proliférer ses sens, nous voudrions nous interroger, dans cette recherche, sur la place des images dans cette œuvre. Nous voudrions nous en tenir à le petit ensemble d'images peintes par l'écrivaine entre les années 1960 et 1970. Une peinture qui n'est pas passée inaperçue par la critique littéraire, mais qui n'est pas toujours prise dans sa différence matérielle radicale, visuel, dans la différence conceptuelle qu'il produit par rapport à sa littérature, s'offrant comme image, livrant l'œuvre littéraire déjà complexe de Clarice à la présence d'une œuvre visuelle. Notre question principale est: si ce démantèlement produit par le récit de l’écrivaine dans ses romans et nouvelles, en particulier dans Água Viva, expose une évasion des structures littéraires, comment pourrions-nous regarder sa peinture d'une autre manière mais comme partie intégrante de cette évasion, c'est-à-dire, encore un autre déroulement de ce démantèlement, dont l'élaboration a lieu dans la création visuelle? De ce point de vue, nous voudrions comprendre cet ensemble de peintures dans le cadre de son oeuvre, c’est à dire, penser ce processus de création visuelle détaché du plan de répresentation donné par sa littérature, sans subordonner la peinture au texte, à la littérature de l'écrivaine, sans supposer que la peinture s'offre comme illustration au texte. Il s’agit de regarder ces tableaux dans leurs caractéristiques plastiques, dans leur matérialité, à partir des éléments visuels que Clarice explore, des contextes historico-artistiques propres à la peinture. Et à partir du concept d'image proposé par le domaine de l'art, revenir à la lecture de ce que Clarice écrit sur sa peinture dans sa littérature. Pour explorer ces questions, nous lirons Clarice du point de vue de sa peinture – et non l'inverse – et du concept d'image offert par le domaine complexe des arts visuels, livré à une position critique, théorique et historique qui passe par des montages visuels, qui enquête sur la présence d'une logique de la sensation dans la peinture, qui se penche sur l’informe qu'elle met en scène. Penser sur la matérialité de ces tableaux implique un plongeon dans des enjeux qui concernent les spécificités d'un langage visuel que nous chercherons à analyser. La recherche artistique n'est en rien étrangère à la littérature et aux constructions littéraires, elle est plutôt radicalement recherchée, parfois scannée, toujours remontée par le passage complexe du mot à l'image, et c'est dans cette perspective que nous verrons et lirons Clarice Lispector, devant des contextes historiques, critiques et théoriques de l'art. Cependant, cela ne se fera pas sans prêter attention au fait que ces termes, ensemble, peuvent sembler prétentieux et aussi excessifs que le terme littérature, face à une Clarice étrangere à l'académisme et qui réfute avec insistance les définitions. En utilisant ces termes, nous sommes face à un territoire qui, comme nous le souhaitons, sera successivement déterritorialisé par son objet. Parce que si la littérature de Clarice exige un effort critique qui dépasse les catégories littéraires, sa peinture appelle la même position.Diante das afirmações de que a obra literária de Clarice Lispector produz uma cisão na própria literatura, inquieta suas categorias e definições, se oferecendo como uma obra nômade frente às estruturas que lhe conferem lugar, fazendo proliferar seus sentidos, gostaríamos de nos interrogar, na presente pesquisa, sobre o lugar das imagens no interior dessa obra. Gostaríamos de nos ater ao pequeno conjunto de quadros pintados pela escritora entre os anos de 1960 e 1970. Pintura que não tem passado despercebida pela crítica literária, mas que nem sempre é tomada em sua radical diferença material, plástica, visual, na diferença conceitual que produz em relação à sua literatura, se oferecendo enquanto imagem, entregando a já complexa obra literária de Clarice à presença de uma obra visual. Nossa questão principal é: se esse desmonte produzido pela narrativa de Clarice em seus romances e contos, especialmente em Água Viva, expõe uma fuga das estruturas literárias, como poderíamos olhar para sua pintura de outra forma senão como parte integrante dessa fuga, ou seja, como mais um desdobramento desse desmonte, cuja elaboração se produz na criação visual? Desde essa perspectiva, gostaríamos de compreender esse conjunto de pinturas como parte de sua obra, na tentativa de pensar esse processo de criação visual descolado do plano representacional dado por sua literatura, ou seja, sem subordinar a pintura ao texto, à literatura da escritora, sem supor que a pintura se ofereça como uma ilustração ao texto. Trata-se de olhar para estas pinturas em suas características plásticas, em sua materialidade, a partir dos elementos visuais que Clarice explora, desde os contextos histórico-artísticos próprios à pintura. E a partir do conceito de imagem oferecido pelo campo da arte, como voltar a ler o que Clarice escreve sobre sua pintura no interior de sua literatura? Para explorar estas questões leremos Clarice sob a perspectiva de sua pintura – e não o contrário – entregues a uma posição crítica, teórica e histórica que passa por montagens visuais, que investiga a presença de uma lógica da sensação na pintura, que se debruça sobre o informe que ela coloca em cena. Pensar a materialidade dessa pintura implica em um mergulho em questões que dizem respeito às especificidades de uma linguagem visual que buscaremos esmiuçar. A pesquisa em arte não é de modo algum alheia à literatura e às construções literárias, se mostra antes radicalmente vasculhada, por vezes esquadrinhada, sempre remontada pela complexa passagem da palavra à imagem, e será desde essa perspectiva que veremos e leremos Clarice Lispector, diante dos contextos históricos, críticos, e teóricos da arte. Contudo, isso não se fará sem uma atenção ao fato de que estes termos, juntos, podem parecer pretenciosos e tão excessivos quanto o termo Literatura, diante de uma Clarice alheia aos academicismos e que insistentemente refutava definições. Ao usar estes termos nos colocamos diante de um território que, como desejamos, será sucessivamente desterritorializado por seu objeto. Porque se a literatura de Clarice demanda um esforço crítico que ultrapassa as categorias literárias, sua pintura convoca a mesma postura.In view of the claims that Clarice Lispector's literary work produces a split in the literature itself, disturbs its categories and definitions, offering itself as a nomadic work in face of the structures that gives its place, making its senses proliferate, we would like to ask, in the present research, on the place of images within this work. We would like to stick to the small set of pictures painted by the writer between the years 1960 and 1970. Painting that has not gone unnoticed by literary criticism, but that is not always taken in its radical material difference, as well as plastic and visual, in the conceptual difference it produces in relation to its literature, offering itself as an image, delivering Clarice's already complex literary work to the presence of a visual work. Our main question is: if this dismantling produced by Clarice's narrative in her novels and short stories, especially in Água Viva, exposes an escape from literary structures, how could we look at her painting in any other way but as an integral part of this escape, that is, as yet another unfolding of that dismantling, the elaboration of which takes place in visual creation? And from this perspective, we would like to understand this set of paintings as part of her work. How can we think about this process of visual creation detached from the representational plane given by the literature, that is, without subordinating painting to the text, to the writer's literature, without assuming that the painting offers itself as an illustration to the text. It is about to look at these paintings in their plastic characteristics, in their materiality, from the visual elements that Clarice explores, from the historical-artistic contexts proper to painting. And based on the concept of image offered by the field of art, how can one go back to reading what Clarice writes about her painting within her literature? To explore these issues we will read Clarice from the perspective of her painting – and not the other way around – and from the concept of image offered by the complex field of visual arts, delivered to a critical, theoretical and historical position that goes through visual montages, which investigates the presence of a logic of sensation in the painting, which focuses on the formless it puts on the scene. Thinking about the materiality of this painting implies a plunge into issues that concern the specifics of a visual language that we will seek to analyze. Art research is in no way alien to literature and literary constructions, it is rather radically searched, sometimes scanned, always reassembled by the complex passage from word to image, and it will be from this perspective that we will see and read Clarice Lispector, before historical, critical, and theoretical contexts of art. However, this will not be done without paying attention to the fact that these terms, together, may seem pretentious and as excessive as the term Literature, in the face of a Clarice alien to academicism and who insistently refuted definitions. By using these terms, we are facing a territory that, as we wish, will be successively deterritorialized by its object. Because if Clarice's literature demands a critical effort that goes beyond literary categories, her painting calls for the same stance.application/pdfporImageLittératurePeintureLispector, Clarice, 1925-1977PinturaImagem (Arte)LiteraturaPalavra : ArteLiteraturePaintingEscrever um sopro em papel de água viva : imagem e pintura em Clarice Lispectorinfo:eu-repo/semantics/publishedVersioninfo:eu-repo/semantics/doctoralThesisUniversidade Federal do Rio Grande do SulInstituto de ArtesPrograma de Pós-Graduação em Artes VisuaisPorto Alegre, BR-RS2020doutoradoinfo:eu-repo/semantics/openAccessreponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGSinstname:Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)instacron:UFRGSTEXT001118963.pdf.txt001118963.pdf.txtExtracted Texttext/plain782741http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/214321/2/001118963.pdf.txt0fe66f6a549c508e1bd2c7a9472c981cMD52ORIGINAL001118963.pdfTexto completoapplication/pdf23708037http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/214321/1/001118963.pdf796a2a8ca6613706979a0419ac61cbb6MD5110183/2143212020-10-23 04:09:47.514213oai:www.lume.ufrgs.br:10183/214321Biblioteca Digital de Teses e Dissertaçõeshttps://lume.ufrgs.br/handle/10183/2PUBhttps://lume.ufrgs.br/oai/requestlume@ufrgs.br||lume@ufrgs.bropendoar:18532020-10-23T07:09:47Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS - Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)false |
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