“Eppur, si mouve”: o homem e o pensamento nos romances de Clarice Lispector

• Ano de defesa: 2020
• Autor(a) principal: Camargo, Maicon da Silva
• Orientador(a): Salomon, Marlon Jeison
• Banca de defesa: Salomon, Marlon Jeison, Avelar, Alexandre de Sá, Almeida, Fábio Ferreira de, Campos, Raquel Machado Gonçalves, Vilela, Ana Lúcia Oliveira
• Tipo de documento: Tese
• Tipo de acesso: Acesso aberto
• Idioma: por
• Instituição de defesa: Universidade Federal de Goiás
• Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-graduação em História (FH)
• Departamento: Faculdade de História - FH (RG)
• País: Brasil
• Palavras-chave em Português: Clarice Lispector; Pensamento literário; Concepção de homem; Epistemologia
• Área do conhecimento CNPq: CIENCIAS HUMANAS::HISTORIA::HISTORIA MODERNA E CONTEMPORANEA
• Link de acesso: http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/10894

Dans cette étude, nous avons essayé de comprendre la conception de l’homme à l’intérieur de l’œuvre littéraire de Clarice Lispector (1920-1977), ainsi que le type de pensée qui lui a permis d’en arriver à cette conception. Nous avons privilégié les huit romans écrits et publiés par l'auteure, mais nous avons consulté également ses contes, chroniques, interviews, lettres, essais et sa bibliothèque personnelle. Dans ses œuvres, Lispector a conçu la pensée comme une énergie et l'espace littéraire comme un espace capable de la potentialiser et de la mettre en mouvement. Sa littérature n'a pas cherché à représenter la réalité, mais à développer une pensée en acte, une réflexion capable de transformer la réalité et l'homme. Ainsi, on se rend compte que l'homme y a été pensé comme un devenir pur, un corps puissant pour assumer de multiples formes, critiquant ainsi la notion de l’homme construite dans la modernité - celle du sujet de connaissance, d'identité et d'individualité. Dans cette thèse, il s'agit plus de tirer des enseignements de la littérature que de l'analyser, de réfléchir à son historicité et de comprendre ses modes de production de la connaissance. Il s’agit de la traiter non pas comme un objet, mais comme la détentrice d'un savoir que nous désirons comprendre. La littérature s'élève et se fait entendre comme une épistémologie qui met en jeu des sujets, des connaissances et des pratiques sociales souvent opprimés, exclus et ignorés par les épistémologies dominantes.